De nouvelles recherches sur la tolérance à l'air montrent qu'il existe des villes européennes où l'air peut provoquer des taux de mortalité élevés. Les scientifiques ont réussia causé la pollution de l'airMortalité estimée dans plus de 1000 villes d'Europe. Le taux de mortalité dans les zones examinées est dû aux deux polluants atmosphériques, les poussières fines et le dioxyde d'azote.
Les résultats montrent que 51 000, soit 900 décès prématurés, pourraient être évités chaque année si toutes les villes analysées atteignaient les niveaux recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cependant, si toutes les villes correspondaient aux niveaux de qualité de l’air de la ville la moins polluée de la liste, encore plus de décès pourraient être évités. Le nombre de décès prématurés évitables en réduisant les concentrations aux valeurs mesurées les plus basses : respectivement 125 000 et 79 000. Les taux de mortalité les plus élevés dus à l'oxyde d'azote ont été constatés dans les grandes villes de pays comme l'Espagne, la Belgique, l'Italie et la France. Il s’agit d’un gaz toxique principalement associé à la circulation automobile. Les villes européennes présentant les taux de mortalité les plus élevés se trouvent dans la vallée du Pô en Italie, dans le sud de la Pologne et dans l'est de la République tchèque. En effet, les particules en suspension sont émises non seulement par les véhicules à moteur, mais également par d'autres sources de combustion, notamment l'industrie, le chauffage domestique et la combustion du charbon et du bois.
À l’autre extrémité du classement se trouvent les villes européennes où les taux de mortalité sont les plus faibles grâce à une meilleure qualité de l’air. Cette position privilégiée est actuellement occupée par les métropoles des pays scandinaves. Les résultats de l’étude confirment qu’il n’existe aucun niveau d’exposition sûr en dessous duquel la pollution atmosphérique est nocive pour la santé. Ils suggèrent également que la législation européenne actuelle ne fait pas assez pour protéger la santé des citoyens. Selon les auteurscette étudeLes niveaux maximaux autorisés de qualité de l’air devraient donc être révisés par la loi. Ils espèrent que les autorités locales pourront utiliser ces données pour mettre en œuvre des stratégies de planification urbaine et des transports afin d'améliorer la santé des populations.Ce site Weba été créé comme une plateforme pour les classements et les données détaillées sur chaque ville.