De nouvelles recherches suggèrent que les effets de la taurine pourraient constituer un traitement potentielinfections bactériennespourrait offrir. Ce nutriment aide généralement le corps à digérer les graisses et les huiles. Les scientifiques ont découvert que cela aide l’intestin à combattre les infections antérieures et à tuer les bactéries envahissantes comme Klebsiella pneumoniae. Le résultat, publié par des scientifiques de cinq instituts, pourrait soutenir la recherche d'alternatives aux antibiotiques.
Activer les défenses naturelles grâce aux effets de la taurine
On sait peu de choses sur la manière dont le microbiome intestinal assure la protection. Les scientifiques étudient les bactéries intestinales dans le but de trouver ou d’améliorer des traitements naturels pour remplacer les antibiotiques. Ces derniers endommagent la flore intestinale et deviennent moins efficaces lorsque les bactéries développent une résistance aux médicaments. Les chercheurs ont identifié une classe de bactéries impliquées dans la lutte contre ces infections. Des analyses plus approfondies ont permis de conclure que l'effet de la taurine est responsable de l'activité de ce type de bactéries. La taurine aide le corps à digérer les graisses et les huiles et se trouve naturellement dans les acides biliaires des intestins. Le sulfure d’hydrogène, un gaz toxique, est un sous-produit de la taurine. Les scientifiques pensent que de faibles niveaux de taurine permettent aux agents pathogènes de coloniser l’intestin, mais que des niveaux élevés produisent suffisamment de sulfure d’hydrogène pour empêcher la colonisation.
Au cours de l’étude, les chercheurs ont découvert qu’une seule infection bénigne suffisait à préparer le microbiote à une infection ultérieure. Le foie et la vésicule biliaire, qui synthétisent et stockent les acides biliaires avec la taurine, peuvent développer une protection à long terme contre les infections.Cette étudea révélé que la taurine a également amorcé le microbiote pour prévenir les infections. Ensemble, ces travaux démontrent un processus par lequel l'hôte, déclenché par une infection, peut utiliser la taurine comme nutriment. Cela nourrit le microbiote et favorise sa résistance aux infections ultérieures.