Dégénérescence maculaire liée à l’âge : un traitement potentiel en vue ?

La macula assure une vision et une lecture nettes. Cependant, la dégénérescence maculaire liée à l’âge est une maladie courante chez les personnes âgées. Cette maladie évolutive est la cause la plus fréquente de cécité chez les personnes de plus de 65 ans. Près de 30 % des personnes de plus de 75 ans sont également concernées. Malheureusement, aucun traitement pour ce type de cécité n’a encore fait la preuve de son efficacité. Cependant, l'Université de Gand travaille actuellement sur unThérapie avec des gouttes pour les yeuxdes recherches qui pourraient combattre la cause de cette maladie cécitante.

Médicaments contre la dégénérescence maculaire liée à l'âge

Les protéines glyquées s’accumulent sous la rétine à mesure que nous vieillissons. Ceux-ci provoquent une inflammation locale et endommagent les vaisseaux et les neurones. De ce fait, les patients ont des difficultés à lire car ils voient des points noirs ou des distorsions. Les ophtalmologistes reconnaissent facilement cette affection sous la forme de taches jaunâtres sur les images couleur ou de taches fluorescentes sur un scan. Dans les stades ultérieurs, ces points convergent de telle manière que le patient développe une dégénérescence maculaire « sèche » liée à l’âge. La personne concernée est partiellement aveugle et ne sait plus lire. Jusqu’à présent, les patients et les ophtalmologistes étaient impuissants car il n’existait aucun antidote contre cette maladie.

Des chercheurs de l'Université de Gand ont testédans l'expérience de rechercheDes gouttes oculaires contenant la protéine fructosamine 3-kinase (FN3K) y ont été développées. FN3K est une protéine naturelle qui contrôle la glycation des protéines dans tout le corps. Les scientifiques ont traité les yeux de souris avec cette protéine. Ils ont alors remarqué que les taches sous la rétine étaient totalement absentes, contrairement aux yeux controlatéraux traités à la lumière. La dégénérescence maculaire liée à l’âge touche aujourd’hui 196 milliards de personnes dans le monde. Elle devrait toucher 288 milliards de personnes d’ici 2040. Beaucoup ne comprennent pas la différence entre les types de maladie ni ce qu’ils peuvent faire pour réduire ses effets. Les chercheurs de l’Université de Gand espèrent pouvoir soigner ces personnes à un stade précoce. Des études cliniques sont prévues à cet effet.