La thérapie génique contre la douleur pourrait être l'option la plus sûre et sans dépendanceAlternative aux opioïdesreprésenter. Les chercheurs ont développé cette nouvelle approche thérapeutique en supprimant temporairement un gène impliqué dans la sensation de douleur. Cela a augmenté la tolérance à la douleur chez les souris, réduisant leur sensibilité à la douleur et procurant des mois de soulagement de la douleur sans provoquer d'engourdissement.
Une thérapie génique prometteuse contre la douleur
La thérapie génique pourrait être utilisée pour traiter un large éventail de douleurs chroniques. Ces douleurs vont du bas du dos à de rares troubles douloureux neuropathiques. Ces dernières sont des affections pour lesquelles les analgésiques constituent actuellement la norme de soins. Les opioïdes, en revanche, peuvent rendre les gens plus sensibles à la douleur au fil du temps. Cela les oblige à recourir à des doses toujours plus élevées. Une mutation génétique étudiée par les chercheurs inactive une protéine présente dans les neurones de la moelle épinière. C'est ce qu'on appelle NaV1.7. En conséquence, chez les personnes sans NaV1.7 fonctionnel, les sensations telles que toucher quelque chose de chaud ou de pointu ne sont pas enregistrées comme douleur. L’équipe a également développé un système CRISPR/dead Cas9 pour cibler et supprimer le gène codant pour NaV1.7. Ils l’ont administré à des souris souffrant de douleurs inflammatoires et induites par la chimiothérapie. Les animaux de laboratoire ont montré des seuils de douleur proportionnellement plus élevés que les souris n’ayant pas reçu de thérapie génique contre la douleur.
Pour valider leurs résultats, les chercheurs ont ensuite effectué les mêmes tests en utilisant un outil différent. Cela impliquait une technologie plus ancienne que CRISPR, qui fait le même travail. Ici, les chercheurs ont conçu des doigts de zinc qui se lient de la même manière à la cible du gène et bloquent l'expression de NaV1.7. Les injections vertébrales des doigts de zinc chez la souris ont produit les mêmes résultats que le système Cas9 mort CRISPR. Les scientifiques affirment que cette solution pourrait fonctionner pour un large éventail de douleurs chroniques. Cela comprend la polyneuropathie diabétique, l'érythromelalgie, la sciatique et l'arthrose. Le traitement pourrait également apporter un soulagement aux patients sous chimiothérapie. Ensuite, les chercheurs travailleront à optimiser les deux approches pour cibler le gène humain. Ils mèneront des expériences sur des primates non humains pour tester l’efficacité et la toxicité. Les auteurs vont au-delàcette étudenous espérons commencer des essais cliniques sur l’homme dans quelques années.