Une nouvelle étude suggère que le type de microbiome qui provoque une altération de la flore intestinale après l’administration d’antibiotiques pourrait réduire la durée de vie. C’est la première fois que les chercheurs peuvent surveiller de tels effets au cours d’une vie normale. En conséquence, un telModifications du microbiome intestinalest survenu en raison des antibiotiques au début de la vie. La diversité des bactéries intestinales a été considérablement réduite après les antibiotiques. Cela a abouti au repeuplement de l’intestin avec l’un des deux types dominants de microbiote.
Durée de vie altérée en raison d'une flore intestinale épuisée après les antibiotiques
Les nouveaux résultats de l’étude suggèrent que le type de microbiome qui repeuple l’intestin après l’administration d’antibiotiques a le potentiel de reprogrammer le système immunitaire des mammifères avec des effets à long terme, notamment sur la longévité. Des études antérieures sur l’homme ont établi un lien entre les antibiotiques et une série d’effets à long terme sur la santé. Cependant, ceux-ci ont souvent montré des résultats différents selon les personnes et les différentes recherches. Selon les auteurs de la recherche actuelle, cette variabilité est plus probablement due au type de microbiome après l’utilisation d’antibiotiques. L’épuisement du microbiome lors de l’exposition aux antibiotiques n’y serait pas pour grand-chose. Pour prouver davantage cela, les chercheurs ont franchi une étape supplémentaire en colonisant des souris sans microbiome, dites « sans germes », avec ce que l’on appelle les microbiomes PAM I et PAM II.
Ces expériences ont montré des changements dans le système immunitaire des souris sans germes colonisées par PAM-I par rapport à PAM-II. Les auteurs de l’étude affirment que les personnes atteintes de PAM II avaient généralement un système immunitaire inflammatoire. Ces données suggèrent qu’une altération de la flore intestinale suite à la prise d’antibiotiques tôt dans la vie peut reprogrammer le système immunitaire à long terme. Les conséquences de cette reprogrammation apparaissent plus tard dans la vie. Cela inclut des effets sur l’immunité, le métabolisme et même la durée de vie.Cette étudeest un bon exemple de ce que la collaboration interthématique peut réaliser, dans ce cas, quatre départements de recherche différents se réunissant dans le projet.