Vaccination contre le VPH : une nouvelle étude confirme une protection efficace contre le cancer du col de l'utérus

La vaccination controversée contre le VPH a déjà fait la une des journaux à plusieurs reprises : il y a à peine trois ans, des scientifiques japonais voulaient prouver qu'elle pouvait déclencher un syndrome neurologique grave. À l’époque, de nombreux autres scientifiques avaient qualifié son étude d’imparfaite, certains réclamant même son retrait. Les résultats d’autres études ont été publiés et montrent exactement le contraire. Des chercheurs écossais ont désormais pu déterminer l’efficacité et la sécurité de ces vaccins dans le cadre d’une étude. En Écosse, les filles sont vaccinées contre le VPH depuis plus de 10 ans et testées pour les maladies du col de l'utérus au fil du temps.

Pour cette étude, les chercheurs ont analysé les dossiers de patients de plus de 130 000 femmes. Toutes les femmes âgées de 20 à 25 ans ont été examinées pour détecter des maladies utérines. Les résultats étaient clairs : les femmes vaccinées contre le VPH entre 12 et 14 ans présentaient un risque de cancer du col de l’utérus 90 % inférieur à celui des patientes non vaccinées. Les chercheurs ont également pu déterminer que le risque était significativement plus élevé chez les femmes vaccinées à l’âge de 17 ans et ont donc conclu que la vaccination entre 12 et 14 ans offre une protection efficace contre le cancer du col de l’utérus.

Le virus se transmet presque exclusivement par contact sexuel. Les agents pathogènes du VPH pénètrent par des lésions de la peau et des muqueusesle corps humain. La plupart des infections au VPH disparaissent avec le temps, mais les types 16 et 18 sont particulièrement dangereux et peuvent provoquer le développement d'un cancer du col de l'utérus. La Commission permanente de vaccination en Allemagne recommande donc la vaccination aussi bien pour les filles que pour les garçons âgés de neuf à quatorze ans.