Régulez l'insuline et le glucagon dans le diabète avec des anticorps synthétiques

De nouvelles recherches suggèrent une nouvelle façon de traiter les deux formes de diabète en régulant l'insuline et le glucagon. Les scientifiques ont utilisé des anticorps synthétiques pour bloquer les récepteurs cellulaires du foie. Ceux-ci se lient normalement au glucagon, une hormone impliquée dans laAugmentation de la glycémieest impliqué.

La transformation des cellules équilibre l'insuline et le glucagon

Le diabète empêche l’organisme de réguler le taux de glucose dans le sang. À long terme, cela peut entraîner diverses complications qui changent la vie, notamment une perte de vision, des lésions rénales, un accident vasculaire cérébral et une maladie cardiaque. Chez les individus en bonne santé, les effets opposés de deux hormones, l’insuline et le glucagon, maintiennent la glycémie à des niveaux optimaux. Les cellules bêta du pancréas produisent de l'insuline, qui stimule les cellules responsables du corps à extraire le glucose de la circulation sanguine. D'autres cellules du pancréas, appelées cellules alpha, produisent du glucagon. Cela augmente la quantité de glucose que les cellules hépatiques libèrent dans la circulation sanguine.

Dans le diabète de type 1, le système immunitaire cible les cellules bêta et réduit la production d’insuline. En revanche, dans le diabète de type 2, les cellules du corps deviennent résistantes aux effets de l’insuline. Les cellules bêta réagissent en produisant de plus en plus d’hormones et finissent par mourir. Une équipe de recherche a découvert que le blocage du glucagon a pour effet indirect de convertir les cellules alpha du pancréas en cellules bêta.

Cette conversion pourrait constituer un traitement particulièrement prometteur contre le diabète, selon les auteurs de l’étude. Même après des décennies d’attaque auto-immune contre leurs cellules bêta, les diabétiques de type 1 auront encore beaucoup de cellules alpha. Ce ne sont donc pas les cellules du pancréas qui meurent. Comme chez les personnes atteintes de diabète de type 1 ou de type 2, la perte de cellules bêta a réduit la capacité des modèles murins utilisés à produire de l’insuline et ainsi à réguler leur taux de glucose. Que les chercheurs aux animauxinjections hebdomadairesanticorps monoclonaux, le traitement a considérablement réduit leur taux de sucre dans le sang. Remarquablement, l’amélioration a duré des semaines.

Lorsque l'équipe a traité les souris de laboratoire avec des anticorps synthétiques, les cellules bêta des animaux se sont rétablies malgré des attaques immunitaires persistantes. Enfin, les chercheurs ont testé si le traitement fonctionnerait sur les cellules pancréatiques humaines et ont observé des résultats tout aussi bons.Cette étudelaisse espérer qu'une injection hebdomadaire d'un anticorps humain contre les récepteurs de l'insuline et du glucagon puisse améliorer la fonctionnalité des cellules bêta.