La stéatohépatite non alcoolique est due à une auto-agression du corps

La stéatohépatite non alcoolique, également connue sous le nom de stéatose hépatique, peut entraîner de graves lésions hépatiques et un cancer du foie. Une équipe de chercheurs de l'Université technique de Munich a découvert que les cellules immunitaires du corps qui attaquent les tissus sains peuvent provoquer cette maladie. Il s’agit d’un phénomène connu sous le nom d’autoagression. Les résultats peuvent aider au développement de nouvelles thérapies et aux complications possiblesPrévenir la stéatose hépatique.

L'autoantigène comme cause de la stéatohépatite non alcoolique

La stéatose hépatique, décrite ci-dessus, est souvent associée à l'obésité. Cependant, la compréhension des causes est jusqu’à présent très limitée. Une équipe travaillant avec le professeur immunologiste Percy Knolle de l'Université de Munich a examiné ce processus étape par étape dans des systèmes modèles basés sur la souris. Cela a fourni des informations prometteuses sur les mécanismes à l’origine de la stéatohépatite non alcoolique chez l’homme. Les chercheurs ont rapporté avoir observé toutes les étapes observées dans les systèmes modèles chez des patients humains. Selon eux, détruireles propres cellules immunitaires du corpsle tissu hépatique par ce qu'on appelle l'autoagression. Le système immunitaire protège généralement contre les bactéries et les virus ainsi que contre le développement de tumeurs cancéreuses. Les lymphocytes T CD8 tueurs jouent ici un rôle important. Ils reconnaissent les cellules corporelles spécifiquement infectées et les éliminent.

Dans l’hépatite hépatique grasse, les cellules T CD8 perdent cette capacité ciblée de désactivation. L’équipe de recherche a découvert que la stéatohépatite non alcoolique active les cellules immunitaires non pas par des agents pathogènes spécifiques, mais par des stimuli métaboliques. Les lymphocytes T ainsi activés tuent alors tous les types de cellules hépatiques, selon les auteurs de l’étude. Cependant, les lymphocytes T ne développent leurs propriétés auto-agressives que lorsqu’ils reçoivent des signaux inflammatoires et des produits du métabolisme lipidique dans le bon ordre. Cette destruction des tissus par des cellules immunitaires auto-agressives découverte par les chercheurs diffère des maladies auto-immunes connues. Dans ce dernier cas, les cellules du système immunitaire attaquent certaines cellules de l’organisme de manière spécifique. Selon les auteurscette étudeLes lymphocytes T auto-agressifs destructeurs pourraient également jouer un rôle dans les pathologies auto-immunes. L'équipe est convaincue que d'autres recherches seront cibléesidentifier de nouvelles immunothérapies contre l'hépatitecela empêchera la destruction des tissus à l’avenir.