Détection de la maladie de Parkinson : l'intelligence artificielle permet un diagnostic précoce

Utilisation d’un simple examen de la vue combiné à une puissante technologie d’apprentissage automatiqueintelligence artificielle médicale(IA) on pourrait détecter la maladie de Parkinson à un stade précoce. C’est ce qui ressort des recherches présentées lors de la réunion annuelle de la Radiological Society of North America (RSNA). La maladie de Parkinson est un trouble progressif du système nerveux central qui touche des millions de personnes dans le monde. Le diagnostic repose généralement sur des symptômes tels que des tremblements, une raideur musculaire et des problèmes d'équilibre. Cependant, cette approche présente des limites importantes.

Une nouvelle technologie peut détecter la maladie de Parkinson

Le problème avec les méthodes traditionnelles est que les patients ne reçoivent généralement un traitement qu’après une longue période de progression.Symptômes de la maladie de Parkinsonse développer avec une violation significative des neurones cérébraux dopaminergiques. Cela signifie que la médecine diagnostique les patients tard dans l’évolution de la maladie. La progression de la maladie est caractérisée par la dégradation des cellules nerveuses. Cela amincit les parois de la rétine, la couche de tissu qui tapisse l'arrière du globe oculaire. La maladie affecte également les vaisseaux sanguins microscopiques ou microvaisseaux de la rétine.

Cependant, ces informations offrent l’opportunité d’exploiter la puissance de l’IA. Cela permet d'examiner les images des yeux à la recherche de signes de la maladie de Parkinson. Les chercheurs ont utilisé un type d’IA appelé machine à vecteurs de support (SVM), qui existe depuis 1989. Avec l'aide deImages du fond d'œil des patientsatteints de la maladie de Parkinson et des témoins, ils ont entraîné le SVM à reconnaître les indices et les signes de la maladie dans les images.

Les résultats ont montré que les réseaux d'apprentissage automatique peuvent détecter la maladie de Parkinson et classer la maladie en fonction du système vasculaire rétinien. Les principales caractéristiques sont des vaisseaux sanguins plus petits. Les méthodes proposées soutiennent en outre l’idée selon laquelle des changements dans la physiologie cérébrale peuvent être observés dans l’œil. Le résultat le plus important de cette étude était qu’une image de base de l’œil pouvait être diagnostiquée en cas de maladie cérébrale. Cela diffère des approches traditionnelles dans lesquelles les chercheurs examinent différentes images cérébrales pour trouver un problème cérébral. L’équipe de recherche a découvert que ces techniques d’imagerie traditionnelles utilisant des techniques d’IRM, de tomodensitométrie et de médecine nucléaire peuvent être très coûteuses. En revanche, la nouvelle approche utilise la photographie de base avec des équipements couramment disponibles dans les cliniques ophtalmologiques. Ainsi, une image est facilement disponible. De telles images rétiniennes peuvent même être capturées par un smartphone doté d’un objectif spécial.

Perspectives médicales

Il y a donc de l'espoir que la médecine puisse détecter davantage de cas de maladie de Parkinson plus tôt dans le futur. De plus, cela peut aider à mieux comprendre la maladie et à trouver un remède et un moyen de ralentir sa progression. "Il s'agit simplement d'une simple image de l'œil qui peut être prise en moins d'une minute", expliquent les auteurs.de l'étude. Cette approche pourrait également avoir des applications pour identifier d’autres maladies. Cela est particulièrement vrai lorsque la structure du cerveau est affectée, comme dans le cas de la maladie d'Alzheimer et de la sclérose en plaques.