Une équipe de chercheurs a découvert que les personnes qui pratiquent une forme physique extrême souffrent d'une fonction mitochondriale altérée.Développer une résistance à l’insulinepeut. Dans leur article récemment publié, le groupe décrit les expériences d’exercices qu’ils ont menées avec des volontaires et ce qu’ils en ont appris.
Risque accru de diabète en raison d’une condition physique extrême
La plupart des experts de la santé recommandent à leurs patients de faire de l'exercice régulièrement et de faire davantage de sport. Cependant, dans les études actuelles, les chercheurs ont constaté que les options du corps sont limitées. Trop d’entraînement peut entraîner une résistance à l’insuline et un dysfonctionnement mitochondrial. Pour en savoir plus sur la façon dont le corps réagit à l'exercice, l'équipe a développé un programme d'entraînement extrême pour tester les limites du corps. Les scientifiques ont ensuite fait appel au soutien de 11 jeunes volontaires en bonne santé. Cependant, les sujets s’étaient déjà maintenus en forme grâce à une forme d’exercice. L'expérience comportait trois phases. Les bénévoles ont fait du vélo d'exercice pendant des périodes spécifiques sur une période de quatre semaines. Au cours de la première phase, tous les volontaires ont fait de l'exercice à intervalles de haute intensité sur une période de 36 minutes. Dans la deuxième phase, la durée de la formation est passée à 90 minutes.
Au cours de la troisième phase, les participants à l’étude se sont entraînés pendant 152 minutes sur une semaine. Dans l’expérience, les chercheurs ont collecté des biopsies musculaires de chacun des volontaires pour mesurer la fonction mitochondriale. Chaque sujet a également subi un test de glycémie pour surveiller la résistance à l'insuline. Comme prévu, les auteurs de l’étude ont constaté que l’insuline restait à des niveaux normaux pendant les phases un et deux de l’expérience. Ils ont également constaté que la fonction mitochondriale s’améliorait au cours des deux premières phases. Des recherches antérieures ont montré que l’exercice régulier est bon pour cela. Cependant, la troisième phase a montré que la plupart des volontaires présentaient une résistance à l'insuline similaire à celle d'une personne souffrant de diabète. La respiration mitochondriale a diminué en moyenne de 40 % par rapport aux échantillons prélevés lors de la première phase de l'expérience. Les résultats montrent donccette étudequ'un exercice excessif pourrait augmenter le risque de diabète.