Les scientifiques ont développé une immunothérapie peu coûteuse et non toxique contre le cancer. Le traitement utilise des bactéries mortes pour...Renforcer le système immunitaireet rétrécir les tumeurs. L’essai clinique de phase 1 en cours a donné des résultats positifs et pourrait bientôt être utilisé chez des patients atteints de cancer. Les auteurs ont traité huit patients dans cette étude. Tous étaient à un stade avancé, mais dans un cas en particulier, ils ont amélioré de manière significative la qualité de vie du patient.
Immunothérapie prometteuse contre le cancer
Le traitement anticancéreux atypique réduisait la quantité de liquide autour des poumons des patients et pourrait réduire l'un de leurs cancers. Le meilleur, c’est que l’approche thérapeutique ne nécessite que quelques doses, est facile à administrer et entraîne peu d’effets secondaires. La méthode est également extrêmement rentable. Les chercheurs s’attendent à ce que cela coûte environ 20 dollars par dose, tandis que d’autres immunothérapies peuvent coûter jusqu’à 40 000 dollars. L’immunothérapie contre le cancer à base de bactéries est simple, quoique quelque peu non conventionnelle. Une solution à libération lente de mycobactéries mortes est injectée directement dans la tumeur. L’idée est principalement d’amener ces cellules immunitaires dans la zone cancéreuse pour attaquer les bactéries, même si elles sont mortes. L’effet secondaire serait que les cellules immunitaires attaqueraient également la tumeur elle-même. Une fois que les cellules immunitaires se multiplient, elles peuvent voyager dans tout le corps pour attaquer non seulement le cancer au site d’injection mais également toutes les métastases.
Les auteurs de l’étude rapportent qu’un deuxième essai clinique est déjà en cours. Les chercheurs partagent également que parvenir à ce point a été un long processus. Cependant, cela a permis à la recherche et aux essais d’avancer. La famille participant à la recherche était au courant de ce projet et souhaitait participer aux études. Malheureusement, les sujets sont devenus trop malades pour participer.Cette étudeétait une collaboration entre un groupe de recherche australien et des scientifiques suisses qui voulaient montrer à quel point l'immunothérapie bactérienne contre le cancer peut être efficace.