En utilisant un virus de la mosaïque qui se développe dans les pois à yeux noirs, les nano-ingénieurs ont développé un nouveau traitement quicancers métastatiquespourrait rester à l'écart des poumons. L’approche a non seulement ralenti la croissance tumorale dans le cancer du sein métastatique ou le mélanome, mais a également considérablement empêché ou minimisé sa propagation. Ces cancers ont été découverts dans les poumons de souris de laboratoire en bonne santé ayant été exposées à la maladie.
Nouvelle approche thérapeutique pour les métastases du virus de la mosaïque
Le traitement expérimental implique une injection physique d’un virus végétal appelé virus de la mosaïque. Le virus est inoffensif pour les animaux et les humains. Cependant, l’organisme le reconnaît comme un envahisseur étranger, déclenchant une réponse immunitaire qui le rend plus efficace dans la lutte contre le cancer. L'idée est d'utiliser le virus végétal pour aider le système immunitaire de l'organisme à reconnaître et à détruire les cellules cancéreuses des poumons. Pour ce faire, l’équipe a développé des nanoparticules qui ciblent une protéine présente dans les poumons appelée S100A9. Dans les poumons, ces nanoparticules recrutent des cellules immunitaires afin que les tumeurs ne puissent pas attaquer. Les chercheurs ont mené des études préventives et thérapeutiques. Les animaux expérimentaux traités avec ce produit ont montré une réduction spectaculaire de la propagation du cancer dans leurs poumons par rapport aux souris non traitées. Dans les études de traitement, les chercheurs ont administré les nanoparticules à des souris atteintes de tumeurs métastatiques dans les poumons. Ces souris de laboratoire présentaient alors des tumeurs pulmonaires plus petites et ont survécu plus longtemps que les animaux non traités.
Ce qui est remarquable dans les résultats de l'étude, c'est que ce virus mosaïque s'est montré efficace contre les lignées cellulaires cancéreuses extrêmement agressives, ont déclaré les auteurs. De plus, tout changement dans la survie ou dans les métastases pulmonaires était assez frappant. Une telle option de traitement pourrait être particulièrement utile pour les patients chez qui une tumeur cancéreuse a déjà été retirée. Il serait plutôt administré aux patients présentant un risque élevé de voir leurs tumeurs se développer sous forme de métastases. Avant la sortie de la nouvelle option thérapeutiquecette étudePour parvenir à son terme, les chercheurs doivent mener des études immunologiques et pharmacologiques plus détaillées. Les recherches futures analyseront également comment cela peut être combiné avec d’autres traitements tels que la chimiothérapie, les médicaments de contrôle ou la radiothérapie.