Une nouvelle étude de l'Université d'Oulu en Finlande met en évidence de faibles taux d'hémoglobine. Les résultats réfutent l’hypothèse selon laquelle des taux d’hémoglobine élevés sont toujours souhaitables pour la santé. La recherche s’appuie sur deux grandes cohortes humaines. Des travaux expérimentaux ont confirmé qu'un faible taux d'hémoglobine dans le sang est antérieur à l'obésité et à l'obésité.protéger contre le syndrome métaboliquepourrait. Le phénomène peut être lié à la réponse de l'organisme à des conditions de manque d'oxygène telles que l'hypoxie, qui favorise par exemple les athlètes d'endurance lors des entraînements en altitude.
De faibles taux d’hémoglobine peuvent-ils avoir des effets bénéfiques sur la santé ?
L'hémoglobine est une protéine du sang responsable du transport de l'oxygène vers les tissus du corps. Les niveaux d'hémoglobine varient d'une personne à l'autre, les niveaux normaux allant de 117 à 155 grammes par litre chez les femmes et de 134 à 167 grammes par litre chez les hommes. L'étude publiée a montré que les différences individuelles dans les taux d'hémoglobine sont fortement associées à la santé métabolique à l'âge adulte. L'effet observé d'une baisse du taux d'hémoglobine est associé à un léger manque d'oxygène et à ce que l'on appelle la réponse HIF (facteur induit par l'hypoxie). Un léger manque d’oxygène active la réponse HIF, qui peut protéger contre l’obésité et un métabolisme défavorable grâce au métabolisme énergétique, selon les auteurs de l’étude. Cependant, il leur est encore difficile d’établir la causalité des associations observées dans les données humaines.
Les personnes vivant au-dessus du niveau de la mer ont de faibles niveaux d’oxygène, ce qui entraîne une activation à long terme de la réponse HIF. Ces personnes sont plus minces, ont une meilleure tolérance au sucre et présentent un risque moindre de maladies cardiovasculaires. Selon les chercheurs, les enzymes HIF qui provoquent une réponse hypoxique pourraient potentiellement être utilisées comme cibles pour les médicaments contre l’obésité et le métabolisme chez l’homme. Ils sont actuellement utilisés en Asie pour traiter l'anémie rénale. L'obésité et le syndrome métabolique sont des problèmes de santé majeurs dans le monde, associés à de nombreuses comorbidités et à une mortalité prématurée. La moitié des adultes sont en surpoids et un quart souffrent du syndrome métabolique. L’obésité infantile est également en augmentation, et le même phénomène s’observe partout dans le monde.Cette étudepourrait donc ouvrir de nouvelles voies pour prévenir et traiter l’obésité.