Les acides gras polyinsaturés et les graisses végétales constituent une alternative plus saine aux graisses animales. Cela ressort de nouvelles recherches dans lesquelles des chercheursManger de la viande rougeassociée à un risque accru d’accident vasculaire cérébral. Il s'agit également de l'étude qui analyse de manière approfondie les effets des graisses végétales, des produits laitiers et d'autres sources animales sur le risque d'accident vasculaire cérébral.
La viande rouge transformée est plus nocive pour la santé que la graisse végétale
Les recherches scientifiques actuelles montrent que le type de graisse et les différentes sources alimentaires sont plus importants que la quantité totale de graisse alimentaire dans la prévention des maladies cardiovasculaires. L’équipe a calculé la moyenne cumulée des données alimentaires au fil du temps pour refléter l’apport alimentaire à long terme. En conséquence, ils ont divisé l’apport en graisses en 5 groupes ou quintiles. Dans la recherche, la viande rouge globale comprenait du bœuf, du porc ou de l'agneau comme plat principal, ainsi que de la viande rouge transformée. Au cours de l’étude, 6 189 participants ont subi un accident vasculaire cérébral, dont 2 967 accidents vasculaires cérébraux ischémiques (causés par un caillot sanguin qui coupe le flux sanguin vers une partie du cerveau) et 814 accidents vasculaires cérébraux hémorragiques (causés par un saignement des vaisseaux du cerveau). Cependant, la présence de matières grasses laitières dans des produits tels que le fromage, le beurre, le lait, les glaces et la crème n'était pas associée à un risque plus élevé d'accident vasculaire cérébral. De plus, les participants à l’étude qui consommaient principalement des graisses végétales présentaient un risque plus faible d’accident vasculaire cérébral.
Les caractéristiques les plus importantes d'unalimentation saine pour le cœursont l'apport calorique équilibré avec les besoins caloriques pour atteindre un poids santé. En conséquence, les auteurs de l’étude recommandent de choisir des produits à grains entiers, des protéines maigres et végétales ainsi qu’une variété de légumes plutôt que de la viande. De plus, le sel, le sucre, les aliments transformés et l’alcool doivent être évités chez les patients à haut risque.
Il serait utile d’examiner les sous-types d’apport en graisses, par exemple en séparant les graisses saturées consommées des sources végétales, laitières ou animales, pour mieux comprendre l’association entre l’apport en graisses et le risque d’accident vasculaire cérébral. De plus, incluscette étudeprincipalement des professionnels de santé d’origine européenne. Pour cette raison, les résultats pourraient ne pas être généralisables à des personnes appartenant à différents groupes raciaux et ethniques.