Des chercheurs de l'Institut de Berlin pour la biologie des systèmes médicaux (BIMSB) ont mené une étude et ont découvert que leaugmentation de la concentration en seldans notre corps affecte les cellules du système immunitaire. La nouvelle étude a été récemment publiée dans la revue « Circulation ». Il s’appuie sur une étude de 2015 menée par la même équipe de chercheurs.
Pourquoi le sel est-il nocif et comment une concentration accrue de sodium affecte-t-elle les phagocytes ?
Dans le cadre de l'étude, les chercheurs ont vérifié si le métabolisme des cellules immunitaires changeait en cas d'augmentation de la concentration de sodium dans le sang. Après seulement quelques heures, ils ont pu déterminer que le sodium était capable de rompre ce que l'on appelle la chaîne respiratoire des cellules. Étonnamment, cela a conduit les cellules du système immunitaire à reconnaître plus rapidement et mieux certains agents pathogènes. L’inconvénient : une concentration accrue de sodium pourrait augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.
Les chercheurs voulaient maintenant savoir combien de temps duraient ces effets secondaires. Le métabolisme sera-t-il modifié pour toujours ou les phagocytes pourront-ils peut-être se rétablir ? Pour ce faire, ils ont réalisé deux tests distincts. Dans le cadre du premier test, le groupe test a consommé des comprimés de sel pendant deux semaines. Le deuxième groupe test avait une pizza pour le dîner. Après avoir évalué les résultats des tests et examiné les échantillons de sang de tous les sujets testés, les chercheurs ont découvert que même une seule augmentation de la consommation entraînait la rupture de la chaîne respiratoire des phagocytes. Heureusement, cet effet n’a été que temporaire et après huit heures, le corps s’est rétabli et les cellules ont de nouveau suffisamment d’oxygène.
Cependant, les chercheurs supposent que les personnes qui suivent essentiellement un régime riche en sel ressentiront les effets de ce régime. Il est donc très important de s'appuyer sur unadopter une alimentation saine et pauvre en selet limite la consommation d’aliments transformés.
Les chercheurs sont désormais confrontés au prochain défi : ils veulent savoir si d’autres cellules du corps se comportent également de la même manière.