Une nouvelle étude sur l’heure d’été suggère des risques possibles pour la santé mentale

Dans ses travaux de recherche actuels, un professeur a analysé rétrospectivement les conséquences possibles du changement d’heure d’été sur la cognition d’un point de vue physiologique. Compte tenu des résultats de l'étude, il soutient que garder la même période au cours de l'année conduit à uneAugmentation de l'activité humaineaux premières heures de l'hiver, avec des conséquences possibles sur la santé humaine.

Comment le changement d’heure d’été pourrait affecter le psychisme

Ces dernières années, de nombreuses études ont souligné les risques des changements d’heure et ont souvent appelé à leur abolition. Cependant, la science n’a pas été en mesure d’analyser d’un point de vue expérimental les conséquences qu’aurait la suppression de l’heure d’été. Pour résoudre ce problème, le professeur Martín-Olalla a comparé le rythme quotidien de contraction et le rythme veille-sommeil quotidien au Royaume-Uni et en Allemagne. Les deux pays partagent une latitude et un niveau de vie similaires. Le Royaume-Uni observe l’heure d’été depuis 1918. L’Allemagne, cependant, n’a pas observé l’heure d’été entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et 1980. La comparaison montre que l'Allemagne commence la journée une demi-heure avant la Grande-Bretagne. Le point culminant est qu'au Royaume-Uni, le début de l'activité coïncide exactement avec l'heure du lever du soleil en hiver, tandis qu'en Allemagne, on observe davantage d'activité humaine avant cette heure. En Allemagne, l’absence d’heure d’été pendant 30 ans a contribué à déplacer l’activité humaine vers une époque antérieure.

Le professeur a obtenu les mêmes résultats en comparant les rythmes quotidiens américains avec les rythmes quotidiens allemands. Les grandes villes des États-Unis pratiquent également l’heure d’été depuis le début du XXe siècle. En extrapolant à notre époque, le chercheur de l'Université de Séville affirme que si l'heure d'hiver était utilisée toute l'année, davantage de couches de la population seraient prêtes à commencer à travailler plus tôt au printemps/été. Si cette préférence persiste, cela entraînerait une augmentation de l’activité tôt le matin en hiver. Selon le professeur, ce n’est pas optimal d’un point de vue physiologique. Enfin, l'auteur soulignecette étudesouligne qu'aux latitudes moyennes, aucune alternative n'est exempte des risques que les saisons entraînent dans les sociétés modernes à vie sociale. L’heure d’été aligne efficacement le début de la journée de travail avec le lever du soleil. Celui-ci régule l’activité humaine en fonction des saisons, comme dans l’Antiquité.