Quelle quantité de poisson par semaine est saine et pourrait prévenir les problèmes cardiaques ?

Une analyse de plusieurs grandes études avec des participants de plus de 60 pays devrait révéler la quantité de poisson par semainePrévient les maladies cardiovasculaires. Cela pourrait être particulièrement utile pour les personnes présentant un risque accru, comme celles qui ont subi un accident vasculaire cérébral. Dans de tels cas, le composant essentiel est les acides gras oméga-3. Parmi ceux-ci, les chercheurs ont découvert qu’ils étaient associés à un risque environ un sixième plus faible d’événements graves tels que des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux chez les personnes à haut risque.

Découvrez quelle quantité de poisson par semaine est saine pour votre cœur

Selon les auteurs de l’étude, la consommation de poisson présente un effet protecteur significatif chez les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires. En fait, ils n’ont observé aucun bénéfice en mangeant du poisson sans maladie cardiaque. Cette étude a des implications importantes pour les directives de consommation de poisson dans le monde entier. Les recherches suggèrent qu'une consommation accrue de poisson, et en particulier de poisson gras, pourrait apporter de modestes bénéfices cardiovasculaires chez les patients vasculaires. Cependant, les personnes présentant un faible risque de maladie cardiovasculaire peuvent toujours en bénéficier en mangeant du poisson. Mais celui-ci doit être riche en acides gras oméga-3. Les résultats sont basés sur les données de près de 192 000 personnes issues de quatre études. Parmi eux, environ 52 000 souffraient d’un problème cardiaque et l’étude a porté sur des personnes des cinq continents. Les analyses précédentes se sont concentrées principalement sur l’Amérique du Nord, l’Europe, la Chine et le Japon, avec peu d’informations sur d’autres régions.

Il s’agit de loin de l’étude la plus diversifiée au monde sur la consommation de poisson et ses effets sur la santé. C’est également le seul au monde à compter un nombre suffisant de représentants des pays à revenu élevé, intermédiaire et faible. L'analyse réalisée s'appuie sur les données de plusieurs études examinées par différentes équipes scientifiques au cours des 25 dernières années. Les études plus anciennes comme celle-ci ont été soutenues et financées par les Instituts de recherche en santé du Canada, diverses sociétés pharmaceutiques, des organismes de bienfaisance et plusieurs autres institutions liées à une alimentation saine dans le monde.Ces résultats d'étudemontrent que deux portions de poisson par semaine pourraient minimiser le risque de maladies cardiovasculaires récurrentes.