Les cellules dendritiques favorisent la stéatohépatite non alcoolique dans l'obésité

Les cellules dendritiques provoquent un comportement agressif et pro-inflammatoire des cellules T, ce qui pourrait conduire à une stéatose hépatique. C'est ce que des chercheurs du Centre allemand de recherche sur le cancer (DKFZ) ont découvert en collaboration avec des collègues d'instituts de recherche israéliens. Un type spécifique de cellule immunitaire est responsable des lésions tissulaires qui se produisent danshépatite hépatique grasse non alcoolique(NASH) survient chez la souris et l’homme. Le blocage de ces cellules a atténué les symptômes chez la souris, ce qui pourrait également empêcher le développement de graves lésions hépatiques chez les patients humains.

Comment les cellules dendritiques du système immunitaire attaquent les tissus hépatiques

Lorsque l’obésité persiste sur une longue période en raison de modes de vie malsains tels qu’un régime riche en calories ou un mode de vie sédentaire, la mort des cellules hépatiques survient chez environ un cinquième des personnes. Cela peut alors entraîner une inflammation du foie, appelée stéatohépatite non alcoolique (NASH). En conséquence, la NASH peut entraîner une fibrose hépatique, une cirrhose hépatique potentiellement mortelle et un cancer du foie. Les auteurs de l’étude voulaient découvrir quelles cellules immunitaires ou inflammatoires sont présentes dans le foie NASH et favorisent les lésions hépatiques associées. Pour ce faire, ils ont analysé le lien entre la composition de la population de cellules immunitaires dans le foie et le degré de lésions hépatiques liées à la NASH. Cela leur a permis d’identifier un type spécifique de cellule immunitaire qui favorise la progression de la maladie. Pour étudier le système immunitaire, les chercheurs ont nourri des souris de laboratoire avec des aliments riches en lipides et en cholestérol, comparables à la malbouffe.

Les cellules dendritiques ne survivent généralement que quelques jours et doivent être continuellement remplacées par le système immunitaire. Les chercheurs ont découvert que les lésions tissulaires liées à la NASH modulent le système hématopoïétique de la moelle osseuse, ce qui induit un comportement agressif des lymphocytes T. Les résultats de l’étude ont montré que ces cellules T autoagressives sont responsables de lésions hépatiques en cas de stéatose hépatique. De plus, la manipulation ciblée de ces cellules pourrait offrir une nouvelle façon de traiter l’inflammation du foie. Les chercheurs reconnaissent de plus en plus que certaines cellules du système immunitaire sont impliquées dans le développement de diverses maladies. Il s'agit notamment du cancer, du diabète et de la maladie d'Alzheimer. La médecine utilise donc de plus en plus de moyens pour moduler le système immunitaire et utilise des médicaments qui le maintiennent.Cette étudepourrait également aider à prévenir de graves lésions hépatiques chez les patients présentant déjà des lésions hépatiques.