Les acides gras oméga-3 pourraient-ils améliorer la mémoire dans la maladie d'Alzheimer ?

Une étude unique en son genre sur la maladie d'Alzheimer suggère que les acides gras oméga-3 sous forme de supplément pourraient améliorer la mémoire des patients. Les résultats de l'étude fournissent des données sur les biomarqueurs des sujets testés qui ont été modifiés positivement par une telle supplémentation. De plus, ces découvertes ouvrent la voie à de nouvellesMoyens de prévenir de telles démences.

Comment les graisses saines améliorent la mémoire

La recherche a porté sur 33 patients, dont 18 ont reçu des suppléments d'acides gras oméga-3 matin et soir. Pour comparer les résultats, il y avait un groupe témoin de 15 participants à l’étude. L’équipe de recherche a également prélevé des échantillons du liquide céphalo-rachidien. Les patients ont également effectué un test de mémoire au début de l’étude et après six mois. Les auteurs de l’étude ont observé que le groupe ayant pris des oméga-3 est resté stable, tandis que la situation des patients du groupe témoin s’est aggravée. Cependant, ils n’ont trouvé aucune différence entre les groupes dans les différents biomarqueurs du liquide céphalo-rachidien. Cependant, les chercheurs ont pu constater des différences au sein du groupe ayant reçu des acides gras oméga-3. Il y avait une augmentation de deux des marqueurs associés aux cellules nerveuses endommagées. Cependant, cela n’a montré aucun signe cliniqueComposé pour favoriser la mémoireaprès les tests effectués.

Dans cette étude, les chercheurs ont examiné, entre autres, si les acides gras oméga-3 contenus dans les compléments alimentaires atteignent le cerveau. Ils ont conclu que c’était effectivement le cas. Le meilleur conseil que les auteurs de l’étude puissent donner à l’heure actuelle est d’être physiquement actif et d’inclure des oméga-3 dans votre alimentation. Toutefois, ces derniers peuvent également être consommés sous forme de poissons gras ou comme complément alimentaire. Les patients qui ont pris des suppléments d’oméga-3 au début de la maladie s’en sont mieux sortis. Un grand pas en avant est que les chercheurs pourront examiner des biomarqueurs dans des échantillons de sang au lieu de pratiquer des ponctions lombaires sur les patients. Les auteurscette étudeont déjà testé cette approche dans un hôpital universitaire local. Sans aucun doute, cette méthode est bien plus adaptée aux patients, selon les chercheurs.