Les chercheurs ont pu mesurer les ondes cérébrales et les traduire en mots

Dans une nouvelle étude révolutionnaire, les scientifiques ont pu mesurer l’activité cérébrale et les ondes cérébrales qu’ils ont examinées chez des personnes paralysées. L’équipe a ensuite réussi à convertir les signaux en texte écrit. L'anarthrie, c'est-à-dire la perte de la capacité de parler, peut avoir diverses causes, comme un accident vasculaire cérébral ou unamyotrophe Lateralsklerose, avoir. Les personnes touchées conservent souvent leurs compétences linguistiques, mais la paralysie peut les empêcher d’utiliser les outils technologiques pour communiquer. Les neuroscientifiques ont donc utilisé l’apprentissage automatique pour traduire l’activité électrique de la partie du cerveau responsable du langage en mots et en phrases.

Comment les neurosciences peuvent mesurer et mettre en œuvre les ondes cérébrales

L'équipe de recherche a implanté des électrodes de la taille d'une carte de crédit dans le cortex sensorimoteur des sujets. C'est la partie du cerveau qui contrôle l'articulation de la parole. Les scientifiques ont ensuite formé des modèles informatiques à l'aide d'algorithmes d'apprentissage profond pour reconnaître et classer les mots en fonction des modèles d'activité cérébrale des participants. Le résultat a constitué une étape importante sur la voie de la restauration de la parole pour les personnes qui ne peuvent pas parler à cause de la paralysie. Après 48 séances de formation avec la nouvelle technologie de lecture dans les pensées, les sujets ont pu générer environ 15 mots par minute en 81 semaines avec un taux d'erreur de 26 %. Selon les auteurs, cette étude représente une avancée décisive dans le domaine des interfaces cerveau-ordinateur. Bien que la procédure soit invasive et nécessite une chirurgie cérébrale, le paradigme est révolutionnaire pour eux. Le plus surprenant est que le cortex sensorimoteur ne doit pas jouer un rôle important dans la compréhension du langage ou dans la formation des mots.

L’algorithme et le modèle linguistique ont permis de décoder les pensées sans erreurs dans plus de la moitié des tentatives de phrases. Après la formation, le modèle informatique a réussi à reconnaître correctement 98 % des tentatives des participants pour produire des mots isolés. La méthode utilisait l’activité cérébrale décodée en temps réel et permettait de mesurer les ondes cérébrales afin de produire des textes. Le grand pascette étudec'est que les auteurs présentent leurs résultats à des patients qui ne peuvent effectivement plus parler. Jusqu'à présent, toutes ces expériences ont été réalisées avec des sujets capables de parler et de communiquer.