Polyarthrite rhumatoïde : une nouvelle étude montre que les appareils d’imagerie thermique peuvent détecter plus rapidement la maladie osseuse

Une nouvelle étude publiée dans Scientific Reports souligne que les caméras thermiques peuvent devenir un outil important pour la polyarthrite rhumatoïde et son évaluation. Les résultats de l'étude menée auprès de 82 participants ont confirmé que les paumes et les doigts présentent une augmentation significative de la température chez les patients. Un sous-ensemble de sujets a subi une échographie diagnostique réalisée par un rhumatologue qualifié. De cette façon, ils voulaient s’assurer que les participants recrutés ne présentaient pas de signes actifs d’inflammation synoviale au niveau des mains et des poignets.

Mieux évaluer la polyarthrite rhumatoïde

Les chercheurs et les médecins pensent que l’inflammation réchauffe les tissus des mains. Un appareil d'imagerie thermique peut absorber la chaleur en conséquence. La polyarthrite rhumatoïde est notoirement difficile à diagnostiquer. Il n’existe aucun test précis prouvant définitivement la présence de cette condition.

Le professeur agrégé Cynthia Formosa, co-auteur de l'étude, a déclaré : « Il s'agit de la première étude à examiner les modèles thermographiques de patients atteints de maladies articulaires et à les comparer à des témoins sains. "Nos résultats ont clairement montré qu'une main malade a des températures plus élevées que celles des personnes en bonne santé."

L'équipe de l'Université de Malte, composée de chercheurs invités à l'Université du Staffordshire, a testé des caméras à ultrasons et à imagerie thermique sur plus de 80 volontaires. Près de la moitié des patients (31) souffraient de polyarthrite rhumatoïde, tandis que les 51 autres avaient des articulations saines.

Les personnes ayant des températures supérieures à 31,5°C étaient plus susceptibles de développer une telle maladie que celles ayant les mains plus froides. Les chercheurs ont découvert la même chose avec la température des doigts. C'était le cas même lorsque l'échographie, qui fournit des images des tissus, était utilisée comme outil de diagnostic alternatif. Elle n’a donc trouvé aucun signe de maladie.

De nouvelles perspectives pour le diagnostic

Les chercheurs pensent que la différence de température pourrait être le résultat d’une activité sous-jacente de la maladie. Cela ressemble à un léger gonflement des tissus (synovite) qui peut ne provoquer aucun symptôme. La température élevée pourrait également persister même après qu’un patient ne présente plus de symptômes, ont-ils ajouté.

La polyarthrite rhumatoïde provoque souvent un gonflement, des douleurs et des raideurs. Cela rend difficile la réalisation des activités quotidiennes telles que marcher ou monter les escaliers. Il n’existe toujours pas de remède à ces affections, même si les traitements contribuent à les ralentir. L'équipe espère que leurs découvertes aideront les médecinspour prévenir l'arthriteet diagnostiquer précocement en promouvant les appareils d’imagerie thermique.

Vous pouvez en savoir plusicilire.