Stimulation cérébrale profonde pour le traitement du trouble obsessionnel-compulsif

Un groupe de chercheurs de la Charité-Universitätsmedizin Berlin a perfectionné la stimulation cérébrale profonde dans le traitement du trouble obsessionnel-compulsif. En localisant l'emplacement des électrodes dans le cerveau des patients, les chercheurs ont pu identifier un trajet fibreux. Ils associent cela aux meilleurs résultats cliniques après une stimulation cérébrale profonde. En outre, la médecine peut utiliser les résultats des chercheurs pour améliorer le traitement médical de ces maladies.problèmes psychologiquesavantage.

De nouvelles perspectives pour la stimulation cérébrale profonde

Une personne atteinte de TOC éprouve des pensées et des comportements indésirables auxquels il est difficile, voire impossible, de résister. Les pensées obsessionnelles et les comportements compulsifs affectent plus de 2 % des personnes. Cette condition peut donc gravement affecter les activités quotidiennes. Cependant, une option de traitement pour les cas graves est la stimulation cérébrale profonde. C'est une technique que les professionnels de la santé utilisent également avec d'autresDes maladies comme la maladie de Parkinsonou appliquer la dépression.

La stimulation cérébrale profonde, comme son nom l’indique, consiste à implanter de minuscules électrodes dans des structures profondes du cerveau. Une fois implantées, ces électrodes délivrent des courants électriques très faibles pour rétablir l’équilibre de l’activité cérébrale. Cela se produit en stimulant différentes zones du cerveau, comme un faisceau de fibres dans le noyau interne ou le noyau sous-thalamique. Cette technique peut donc contribuer à améliorer les symptômes cliniques dans certains cas. Cependant, le succès du traitement dépend de l’emplacement exact des électrodes. De plus, cela nécessite une précision au niveau microscopique. Cependant, la cible de stimulation optimale pour les patients atteints de TOC n’a pas encore été identifiée.

Résultats de la recherche

Pour la première fois, une équipe de recherche dirigée par le Dr. Andreas Horn du département de neurologie de la Charité a utilisé la neurologie expérimentale pour identifier un faisceau nerveux spécifique. Cela semble être une cible optimale pour la stimulation cérébrale profonde. Les chercheurs ont étudié 50 patients atteints de troubles obsessionnels compulsifs qu'ils ont traités dans plusieurs centres à travers le monde. Ils ont utilisé la technologie d’imagerie par résonance magnétique avant et après le placement des électrodes. Les chercheurs ont pu visualiser les faisceaux de fibres environnants et tester laquelle de ces électrodes était stimulée de manière sélective. L'analyse a montré que les résultats optimaux sont associés à un faisceau nerveux très spécifique. Des preuves fiables de ce lien ont été trouvées dans toutes les cohortes de patients examinés à Cologne, Grenoble, Londres et Madrid, explique le Dr. Corne.

Les chercheurs ont donc d’abord examiné deux cohortes de patients, qui ont tous deux reçu une stimulation cérébrale profonde du noyau interne ou noyau sous-thalamique. Ces structures cérébrales ont diverses connexions avec d’autres zones du cerveau. Néanmoins, un tractus spécifique entre le cortex préfrontal et le noyau sous-thalamique a été identifié comme cible appropriée pour la stimulation dans les deux groupes. Grâce à une localisation précise, les chercheurs ont pu prédire de manière fiable les résultats du traitement dans les deux groupes. Les neurologues ont ensuite répété ces résultats dans deux cohortes indépendantes supplémentaires. En comparant les résultats avec d’autres études, les chercheurs ont montré que les zones cibles décrites se trouvaient également dans le tractus cible identifié dans cette étude.

Toutes les données d’analyse structurelle 3D ont été rendues publiques aux chercheurs du monde entier. Cependant, les neurologues ne traitent pas encore les patients de Charité atteints de troubles obsessionnels compulsifs avec cette méthode invasive de stimulation cérébrale profonde. Cependant, les centres de recherche participants continuent de partager leurs connaissances et d'élaborer des protocoles pour d'autresDes études comme celle-cipour tester les zones cibles nouvellement définies.